Avec la participation de Bénédicte Ramet, luthiste, et de Christiane Bernadac, soprano
Après des études de philosophie et de sciences politiques, Erik Orsenna choisit l’économie. Suivent onze ans de recherche et d’enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l’économie du développement, un poste de conseiller auprès de différents ministres, puis il entre au Conseil d’État en 1985, où il est nommé conseiller. Parallèlement, il écrit des romans dont La vie comme à Lausanne (Prix Roger Nimier 1978), L’exposition coloniale (Prix Goncourt 1988), Mali, ô Mali (Stock, 2014), L’origine de nos amours (Stock, 2016), ou des biographies telles Beaumarchais, un aventurier de la liberté (Stock, 2019). Il a été élu à l’Académie française en 1998. Mettant ses pas dans ceux des encyclopédistes, méthodique, curieux, sans a priori, interrogeant les spécialistes, il a rédigé un Petit précis de mondialisation dont huit volumes ont déjà paru, consacrés à l’eau, au coton, au moustique ou à l’agriculture. Son nouveau roman raconte Venise plongée dans la nuit à la suite du grand dérèglement. Les quatre saisons ont manifestement abouti à un échec, c’est alors que Vivaldi revient réconcilier les Éléments et proposer La cinquième saison, un roman vénitien (Robert Laffont, 2024).