La beauté du vivant
Le botaniste Francis Hallé est un admirateur dévoué de la forêt et des arbres qui la composent. Spécialisé en botanique tropicale, il s’installera, en famille, d’abord en Côte d’Ivoire puis au Congo, au Zaïre et enfin en Indonésie pour en étudier les forêts primaires. Enseignant dans différentes universités dont celle de Montpellier (1971-1999), il a publié de nombreux travaux scientifiques en français, anglais, espagnol ou portugais, ainsi que plusieurs livres, souvent délicatement illustrés par ses soins, dont Atlas de botanique poétique (Arthaud, 2016). Il a également publié Le radeau des cimes (Actes Sud, 2021). A son initiative, l’Association Francis Hallé pour la forêt primaire est créée en 2019, dont le manifeste a paru chez Actes Sud (Pour une forêt primaire en Europe de l’Ouest) : elle agit pour la création d’un vaste espace européen dans lequel une forêt intacte évoluera de façon autonome, renouvelant et développant sa faune et sa flore, et cela sur une période de plusieurs siècles. Francis Hallé publiera cet automne La beauté du vivant (Actes Sud). Le vivant est décrit scientifiquement par la biologie mais il existe une nouvelle « esthétique environnementale », qui enrichit la réflexion théorique en valorisant la beauté du vivant comme un langage de la nature rendu accessible par les recherches.